Droits des personnes transgenres. Quelles difficultés ? Quelles réponses ?

Lundi 15 janvier prochain, de 15h30 à 18h30, dans le Grand Amphithéâtre de l’Université Lyon 2, sera organisé avec le soutien du Pôle Genre et à destination des collègues intéressé.es et des étudiant.es de nos parcours genres, un débat contradictoire, réglé et minuté autour de l’appréhension sociale et en particulier juridique de la transidentité.

Robert Wintemute, Professeur de droits humains au King’s Collège à Londres et Benjamin Moron-Puech, Professeur de droit à l’Université Lumière Lyon 2, débattront sur quatre thèmes :

• la terminologie,
• les conditions du changement d’état civil pour les personnes transgenres,
• les effets de ce changement dans les espaces et activités genrées telles les prisons, le sport ou les toilettes,
• la reconnaissance des droits des personnes transgenres en dehors de l’état civil, notamment la question du respect des pronoms ou de l’accès aux soins, y compris pour les personnes mineures.

Pour chacun de ces 4 thèmes, 25 minutes seront réservées aux échanges avec le public, échanges qui devront se faire dans un cadre rappelé par le modérateur, à savoir Daniel Borrillo, maître de conférence à l’université Paris Nanterre et qui a beaucoup œuvré pour les droits des minorités sexuées, sexuelles et genrées en France et à l’étranger.

Les objectifs de ce débat sont de contribuer à la réflexion et à la formation des étudiant.es et des collègues sur la thématique des droits des personnes transgenres, mais aussi d’entretenir une culture du débat réglé, indispensable au sein des institutions universitaires et plus largement dans nos démocraties.

L’inscription préalable sur ce lien est obligatoire et réservée par principe aux étudiant.es et personnel.les des composantes de l’Université de Lyon.

En espérant vous retrouver nombreux/ses le 15 janvier.

Comité d’organisation : Océan Douailin, Natacha Danon et Gabin Benard--Mondon, étudiant.es des Master genre de l’Université de Lyon et Benjamin Moron-Puech, enseignant-chercheur du pôle genre de l’Université Lyon 2)