Publié le 5 juillet 2020 Mis à jour le 5 juillet 2020

Sous la direction de Sophie Béroud, Armando Boito, Paul Bouffartigue, Andreia Galvao

Comment des décennies de politiques néo-libérales ont-elles transformé le monde du travail, les formes de résistances collectives et les possibles de l’action syndicale ?
C’est la question qui traverse ce livre d’un point de vue comparatif, en explorant la transformation de la structure sociale au Brésil et en France, mais aussi du champ politique.

 
Présentation
Le Brésil et la France dans la mondialisation néo-libérale
Bien que les réalités socio-économiques des deux pays soient très différentes, ainsi que leur histoire sociale et politique, des pistes de recherche parallèles peuvent être établies : dans quelle mesure les orientations politiques des gouvernements du PT au Brésil et celles des gouvernements du PS en France se sont-elles effectivement éloignées du néo-libéralisme ? Quels sont les intérêts de classes, de fractions ou d’alliances de classes que ces pouvoirs politiques ont traduits ? Comment identifier les « classes moyennes » et évaluer leur participation aux mobilisations collectives ? Quel rôle continue de jouer le syndicalisme, confronté à des dynamiques d’institutionnalisation et à des débordements par d’autres formes de mobilisation ? Comment sont organisées et mobilisées les fractions précarisées des classes populaires, qu’il s’agisse de l’immense et traditionnelle « masse marginale » au Brésil, ou des segments subalternes et fragilisés du salariat en France ?

En rendant compte de ces différentes évolutions, cet ouvrage en deux volumes donne des clefs pour comprendre les difficultés que rencontrent dans les deux pays les formations de gauche, l’épuisement des forces social-démocrates et la progression des droites extrêmes avec en particulier la victoire électorale de Jair Bolsonaro.
Ce second volume est consacré à l’analyse des luttes sociales dans les deux pays ainsi qu’aux dynamiques de reconfiguration du syndicalisme.

Auteur/trices
Sous la direction de :
  • Sophie Béroud, professeure de science politique à l’université Lumière Lyon 2, chercheure au laboratoire Triangle
  • Armando Boito, professeur de science politique à l’Université de Campinas (Unicamp / Brésil).
  • Paul Bouffartigue, sociologue du travail, directeur de recherche au CNRS, laboratoire d'économie et de sociologie du travail (LEST : CNRS et Aix-Marseille université)
  • Andreia Galvao, professeure de sociologie au sein du département de sciences politiques de l'Université de Campinas (Unicamp  / Brésil) et chercheure au centre d'études Marxistes
Avec les contributions de : Ludmila Abilio, Santiane Arias, Sophie Béroud, Armando Boito, Paul Bouffartigue, Savio Cavalcante, Andréia Galvao, Mustapha El Miri et Thibaut Riouffreyt.