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Publié le 18 décembre 2025 – Mis à jour le 19 décembre 2025
le 4 décembre 2025

C'est lors de la cérémonie des Trophées de la transformation écologique du groupe Veolia qui s'est tenue à Paris le 4 décembre 2025 à Paris que Gloria TSHITOKO, étudiant en master 2 Sciences de l'eau parcours Integrated Watershed Sciences, a reçu un prix RÉGÉNÉRER.

Avec les Trophées de la transformation écologique, le groupe Véolia récompense les mémoires de fin d'études les plus innovants réalisés par des étudiantes et des étudiants du monde entier. Pour cette 27e édition, 52 dossiers ont été déposés, dont 60 % en provenance de l'international. Après sélection, 20 finalistes ont présenté leur projet devant un jury de professionnels lors des soutenances organisées en novembre. 5 prix ont été remis lors de la cérémonie qui s'est déroulée le 4 décembre, quatre d'entre eux correspondent à chaque axe stratégique de l'entreprise et un prix coup de coeur a complété le palmarès. Gloria TSHITOKO, étudiant en master 2 Sciences de l'eau parcours Integrated Watershed Sciences cette année 2025 / 2026, s'est vu remettre le Trophée RÉGÉNÉRER pour le travail qu'il a réalisé lors de sa première année de master. Le jury a été particulièrement impressionné par la grande qualité et la rigueur scientifique de son travail.

 

Entretien avec Gloria Tshitoko

► Quel est votre parcours et quel est votre projet professionnel ?
G. T. : « J’ai 35 ans et suis déjà diplômé ingénieur civil en République démocratique du Congo. J'étudie à l'Université Lumière Lyon 2 depuis 2018 et y ai obtenu une licence en géographie physique. J'ai ensuite entamé mon master en sciences de l’eau et suis désormais en deuxième anné, plus particulièrement inscrit en M2 Integrated Watershed Sciences.
Mon objectif est de devenir chercheur dans le domaine de l’eau et des hydrosystèmes. »
► Sur quoi portait le mémoire pour lequel vous avez été distingué ?
G. T. : « Le travail visait à développer une méthode pour détecter et caractériser les habitats refuges piscicoles dans les rivières intermittentes. L’outil développé s’adresse aux gestionnaires des cours d’eau, aux bureaux d’études et aux chercheurs et chercheuses. Il permet d’améliorer la gestion des cours d’eau, notamment en matière de protection des espèces aquatiques. Il contribue également à prévenir les impacts liés aux assecs et à orienter les actions de restauration écologique et hydrogéomorphologique dans les rivières intermittentes.
Ce travail a été réalisé dans le cadre d’un stage orienté recherche, effectué au laboratoire Environnement Ville société / Institut de recherches Géographiques (EVS-IRG), dirigé par Jérôme LEJOT. »
Campagne drone (LiDAR et photogrammétrie SfM) menée sur la rivière Albarine le 10 juin 2025, avec Shishir Gaur, professeur affilié au laboratoire EVS, et Éloïse Bellet, doctorante en géographie sociale et de l’environnement (laboratoire EVS) | Photo réalisée par Louis Rey, ingénieur d’étude, EVS.

Traitement des données au bureau, laboratoire EVS – IRG (OMEAA) : modélisation hydraulique sous HEC-RAS et développement d’un code Python pour le calcul de métriques hydrogéomorphologiques.
► Comment avez-vous connu les Trophées de la transformation écologique et que représente pour vous le prix reçu ?
G. T. : « J’ai reçu l’appel à participation par le responsable du parcours Sciences de l’eau, Norbert Landon, qui nous envoie régulièrement des informations utiles ainsi que des opportunités professionnelles et académiques à l'ensemble des étudiants et étudiants du master Sciences de l’eau (M1 et M2).
Ce trophée est pour moi une reconnaissance synonyme de persévérance et d’amour pour la transformation écologique et la préservation de la planète. Elle me motive davantage à m’appuyer sur la science pour contribuer à une transformation durable de notre environnement. C’est pourquoi j’ai dédié ce trophée à toutes celles et ceux qui font avancer la science au bénéfice de la société et de l’environnement. Ce trophée s'apparente également à une leçon morale qui m'encourage à persévérer, car cela finit toujours par porter ses fruits. »
► Quels sont vos projets ?
G. T. : « La prochaine étape est de devenir docteur en sciences de l’eau, puis de travailler comme chercheur, chargé de projet ou dans d’autres fonctions liées aux sciences de l’eau et aux hydrosystèmes. »
 

Focus sur le master Sciences de l'eau

Proposé par l'UFR Temps et territoires, ce master a pour vocation de former des spécialistes qui sauront aborder de façon globale la gestion des hydrosystèmes continentaux. Il aborde tous les aspects de la gestion territoriale, de la connaissance des milieux aquatiques continentaux, de leur restaurations et de leur valorisation. Dans cette formation, les étudiantes et étudiants suivent en première année de master un socle commun d'enseignements visant à renforcer leurs connaissances en hydrosciences et expérimentent le monde professionnel au travers d'un stage de 6 mois. Il leur faudra ensuite choisir entre trois parcours visant à personnaliser et spécialiser le cursus : Ingénierie de la Gestion des Milieux Aquatiques et Préventions des risques (IGEMAP) ; Ingénierie de la Restauration des Milieux et de la Ressource en eau (IREMIR) et Integrated Watershed Sciences (IWS). En savoir plus

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