Publié le 19 septembre 2025
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Mis à jour le 19 septembre 2025
le 6 novembre 2025
Campus Berges du Rhône
9h - 16h30
Les Pôles Vulnérabilités, inclusions, inégalités et TERRA vous proposent cette journée ouverte à tous autour des travaux de Vincent Pradier et d'autres interventions et échanges sur les enjeux complexes des impératifs environnementaux sur l’activité des ONG.
Programme (en cours de finalisation)
Matinée : 10h - 12h
Conférence de Vincent Pradier et échanges avec la salle
Après-midi : 14h - 16h30
Table ronde et échanges avec la salle
La thèse présentée s’attache à analyser la manière dont les ONG françaises de solidarité internationale, inscrites dans l’histoire coloniale et thermo-industrielle des puissances occidentales, appréhendent l’amplification des vulnérabilités induite par le changement climatique dans des territoires durablement affectés par des dynamiques historiques de domination. En effet, au-delà de la reconnaissance du caractère anthropique du changement climatique, le sixième rapport du GIEC souligne que la vulnérabilité des écosystèmes et des populations varie significativement selon les régions du monde, sous l’effet d’inégalités structurelles héritées, parmi lesquelles les legs du colonialisme.
S’appuyant sur une approche critique et décoloniale des instruments de gestion qu’elles mobilisent, et sur des études de cas menées au Burkina Faso et au Sénégal, ce travail met en lumière la manière dont ces dispositifs, censés accompagner la transition écologique, contribuent parfois à la reproduction des logiques de pouvoir postcoloniales, inadaptées aux configurations politiques, économiques, sociales et culturelles du Sud global. Située à l’intersection des Critical Management Studies (CMS) et des perspectives décoloniales, cette recherche plaide en faveur d’une refondation des modèles gestionnaires, basée sur une reconnaissance pleine et entière des savoirs endogènes et des épistémologies situées.
En documentant les pratiques alternatives, les stratégies d’adaptation locale et les dynamiques de résistance portées par les ONG, elle ambitionne de contribuer à la conception d’une transition écologique plus équitable, inclusive et contextuellement ancrée
L'intervention proposée visera, partant de ces travaux, à mettre en débat ces enjeux avec plusieurs ONG lyonnaises
Vincent Pradier est docteur de l’IAE de l’Université de Paris Panthéon-Sorbonne, et chercheur associé à l’observatoire canadien des crises et de l’action humanitaire (OCCAH). Ayant travaillé pour plusieurs ONG françaises depuis une douzaine d'années, il s’intéresse depuis 2020, par son travail de thèse (mené en contrat CIFRE au sein de Coordination SUD), à l’impact des enjeux de transition écologique sur la gestion des ONG, dans une perspective décoloniale. Il travaille sur trois axes de recherche : la gestion des ONG de manière pluridisciplinaire (histoire, sociologie, anthropologie), la gestion de la transition écologique par les organisations de l’économie sociale et solidaire (ESS) et l’articulation entre approches décoloniales et sciences de gestion, en particulier les critical mangement studies.
INSCRIPTION
Matinée : 10h - 12h
Conférence de Vincent Pradier et échanges avec la salle
Après-midi : 14h - 16h30
Table ronde et échanges avec la salle
La thèse présentée s’attache à analyser la manière dont les ONG françaises de solidarité internationale, inscrites dans l’histoire coloniale et thermo-industrielle des puissances occidentales, appréhendent l’amplification des vulnérabilités induite par le changement climatique dans des territoires durablement affectés par des dynamiques historiques de domination. En effet, au-delà de la reconnaissance du caractère anthropique du changement climatique, le sixième rapport du GIEC souligne que la vulnérabilité des écosystèmes et des populations varie significativement selon les régions du monde, sous l’effet d’inégalités structurelles héritées, parmi lesquelles les legs du colonialisme.
S’appuyant sur une approche critique et décoloniale des instruments de gestion qu’elles mobilisent, et sur des études de cas menées au Burkina Faso et au Sénégal, ce travail met en lumière la manière dont ces dispositifs, censés accompagner la transition écologique, contribuent parfois à la reproduction des logiques de pouvoir postcoloniales, inadaptées aux configurations politiques, économiques, sociales et culturelles du Sud global. Située à l’intersection des Critical Management Studies (CMS) et des perspectives décoloniales, cette recherche plaide en faveur d’une refondation des modèles gestionnaires, basée sur une reconnaissance pleine et entière des savoirs endogènes et des épistémologies situées.
En documentant les pratiques alternatives, les stratégies d’adaptation locale et les dynamiques de résistance portées par les ONG, elle ambitionne de contribuer à la conception d’une transition écologique plus équitable, inclusive et contextuellement ancrée
L'intervention proposée visera, partant de ces travaux, à mettre en débat ces enjeux avec plusieurs ONG lyonnaises
Vincent Pradier est docteur de l’IAE de l’Université de Paris Panthéon-Sorbonne, et chercheur associé à l’observatoire canadien des crises et de l’action humanitaire (OCCAH). Ayant travaillé pour plusieurs ONG françaises depuis une douzaine d'années, il s’intéresse depuis 2020, par son travail de thèse (mené en contrat CIFRE au sein de Coordination SUD), à l’impact des enjeux de transition écologique sur la gestion des ONG, dans une perspective décoloniale. Il travaille sur trois axes de recherche : la gestion des ONG de manière pluridisciplinaire (histoire, sociologie, anthropologie), la gestion de la transition écologique par les organisations de l’économie sociale et solidaire (ESS) et l’articulation entre approches décoloniales et sciences de gestion, en particulier les critical mangement studies.
INSCRIPTION
Informations pratiques
Lieu(x)
Campus Berges du Rhône
Amphi Benvéniste (MOM.005) - Site Berges du Rhône de l'Université Lumière Lyon 2