Mise à jour le 16 juil. 2025
Production de savoirs et transformations environnementales aux XIXe–XXe siècles
Appel à candidature CONTRAT DOCTORAL en HISTOIRE
Date limite de candidature : 23/08/2025
Doctorant en Histoire (H/F)
Cette thèse de doctorat portera sur l’histoire environnementale de la production de savoirs sur la nature, entre le XIXᵉ et le XXᵉ siècle. Elle mettra au coeur de la recherche les pratiques savantes qui ont rendu possibles l’exploration, la mesure et l’exploitation des milieux dits extrêmes — notamment les zones de haute montagne, les espaces océaniques et les régions extractives. Elle analysera comment ces milieux ont été transformés en objets de connaissance, en espaces à enjeux politiques et sujets à mise en valeur, en mobilisant une pluralité d’acteurs et d’instruments techniques, dans des contextes impériaux, coloniaux, ou nationaux.
L’objectif est d’examiner comment les savoirs produits dans ces espaces — qu’ils relèvent des sciences de la Terre, de la météorologie, de la glaciologie, de l’océanographie ou de la géologie appliquée — ont contribué à la constitution de ce que l’on peut appeler les « infrastructures cognitives » de l’Anthropocène. La thèse s’inscrira ainsi dans les débats historiographiques récents sur les modernités multiples et la pluralité des trajectoires qui ont conduit à la transformation des milieux sur tout l’espace planétaire.
Parmi les aires géographiques possibles figurent, sans exclusivité, l’Asie centrale, le Caucase et l’Europe de l'Est.
Le doctorant sera recruté par l’Université Lumière Lyon 2 pour une durée de 36 mois. Il sera inscrit en doctorat au sein de l’école doctorale Sciences Sociales.
La thèse sera co-dirigée par Stéphane Frioux, professeur d’histoire contemporaine à l’université Lyon 2, et par Katja Doose, professeure junior en histoire environnementale.
Le/La doctorant·e sera rattaché·e au LARHRA (UMR 5190), axes « Environnement, territoire et santé » et « Savoirs, acteurs, dynamiques, espaces ».
Un budget dédié est prévu pour les missions : conférences, séjours prolongés dans des archives en France et à l’étranger
Cette thèse de doctorat portera sur l’histoire environnementale de la production de savoirs sur la nature, entre le XIXᵉ et le XXᵉ siècle. Elle mettra au coeur de la recherche les pratiques savantes qui ont rendu possibles l’exploration, la mesure et l’exploitation des milieux dits extrêmes — notamment les zones de haute montagne, les espaces océaniques et les régions extractives. Elle analysera comment ces milieux ont été transformés en objets de connaissance, en espaces à enjeux politiques et sujets à mise en valeur, en mobilisant une pluralité d’acteurs et d’instruments techniques, dans des contextes impériaux, coloniaux, ou nationaux.
L’objectif est d’examiner comment les savoirs produits dans ces espaces — qu’ils relèvent des sciences de la Terre, de la météorologie, de la glaciologie, de l’océanographie ou de la géologie appliquée — ont contribué à la constitution de ce que l’on peut appeler les « infrastructures cognitives » de l’Anthropocène. La thèse s’inscrira ainsi dans les débats historiographiques récents sur les modernités multiples et la pluralité des trajectoires qui ont conduit à la transformation des milieux sur tout l’espace planétaire.
Parmi les aires géographiques possibles figurent, sans exclusivité, l’Asie centrale, le Caucase et l’Europe de l'Est.
Le doctorant sera recruté par l’Université Lumière Lyon 2 pour une durée de 36 mois. Il sera inscrit en doctorat au sein de l’école doctorale Sciences Sociales.
La thèse sera co-dirigée par Stéphane Frioux, professeur d’histoire contemporaine à l’université Lyon 2, et par Katja Doose, professeure junior en histoire environnementale.
Le/La doctorant·e sera rattaché·e au LARHRA (UMR 5190), axes « Environnement, territoire et santé » et « Savoirs, acteurs, dynamiques, espaces ».
Un budget dédié est prévu pour les missions : conférences, séjours prolongés dans des archives en France et à l’étranger
Dates
Créé le 16 juillet 2025