Publié le 31 août 2022 Mis à jour le 16 avril 2023

sous la direction de Niall Bond, Philiep Bossier, Dinah Louda

Une des questions majeures de nos sociétés contemporaines est le main­tien de la diversité linguistique. Or, à l’opposé des poncifs qui la font passer pour chère, lente, voire superflue, de nombreuses raisons conduisent à penser que la traduction constitue, pour le futur, un formidable atout quant à la préservation du trésor de la culture humaine. Loin d’être une banalité, la traduction est à la fois omniprésente et indispensable, mais elle est souvent «  invisible  ». Le colloque de Cerisy (août 2020) a réaffirmé cette faculté inouïe de l’homme pour en réhabiliter, dans un univers désormais hautement numérisé et mondialisé, le caractère interculturel.

Cet ouvrage interroge la traduction dans un monde en mouvement. Une première partie porte sur la traduction, l’interculturel et les savoirs, par une analyse des idées qui traversent les frontières linguistiques et les époques. Un deuxième volet concerne l’urgente mise au point des formations pour les nouvelles générations de traducteurs-interprètes et explore les technologies qui bouleversent et facilitent ces métiers. Enfin, une interrogation éthique aborde les finalités de la traduction, notamment son rôle capital face aux défis contemporains.
 

Les directeur/trices de la publication

Niall Bond est maître de conférences en littératures anglophones et chercheur à l'Institut d’Histoire des Représentations
et des Idées dans les Modernités (IHRIM), au LabEx COMOD et chercheur associé au département de sociologie dans la Faculté des humanités à l’université de Johannesburg. Historien des idées, traducteur et interprète de conférence. Études des sciences politiques, de l'allemand, de l'histoire, du droit et de l’interprétation de conférence à Fribourg, Montpellier, Dijon et Genève. Bourses de recherche entre autres à la London Metropolitan University, à la New York University (Rockefeller), à l’Institut français de l’histoire en Allemagne et à l'Institute for Advanced Studies Käte Hamburger Kolleg Bonn.

Philiep Bossier est chercheur associé à l’université d’Utrecht où il a occupé la chaire de langue et culture italiennes après avoir été professeur titulaire de littérature et culture romanes à l’université de Groningen. Il a fait ses études de philologie romane à Leuven et à Urbino. Il s’occupe de l’histoire de la traduction, notamment au Moyen Âge et à la Renaissance. Il a co-dirigé le Centre de traduction littéraire cc, après avoir travaillé un an à l’Institut de traducteurs et interprètes de l’université de Maastricht et dix ans à celui de l’université d’Anvers. Il est l’auteur de nombreux articles dans le domaine de l’histoire de la culture, du théâtre et de la littérature en France et en Italie. Volumes publiés : Ambasciatore della risa. La commedia dell’arte nel secondo Cinquecento (1545-1590), Florence, 2004 ; Consolidation of God-Given Power, Louvain-Paris-Walpole, 2011 ; The idea of Beauty in Italian Language and literature, Leyde, 2019.

Présidente de l’Institut Veolia depuis mai 2020, après en avoir été directrice exécutive depuis 2015, Dinah Louda est conseillère auprès d’Antoine Frérot pour les relations internationales, et membre du Comité d’éthique. Elle travaille à perpétuer et enrichir le dialogue entre l’Institut Veolia, les pouvoirs publics, le monde académique et scientifique, et les ONG. Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris et de Harvard, elle quitte le journalisme en 1991 pour se consacrer à la communication d’entreprise : directrice de la communication européenne (groupe d’assurance Victoire), directrice de la communication (Abeille Assurances jusqu’en mai 2002), directrice de la communication (Crédit Agricole Indosuez puis d’Areva T&D). En 2006, elle rejoint Veolia en tant que directrice de la communication de Veolia Eau et membre du Comex. Elle siège également au conseil d’administration de la French-American Foundation.