Mise à jour le 16 janv. 2025
Publié le 7 novembre 2024 – Mis à jour le 16 janvier 2025
Lauréate du prix 2024 pour sa thèse en psychologie « L’espace atopique de la traduction : transdisciplinarités pluriprofessionnelles en mouvement dans les institutions Contemporaines de la mésinscription », Centre de Recherche en Psychopathologie et Psychologie Clinique (CRPPC), École doctorale Éducation, psychologie, information et communication (ED 485 - EPIC).
- Parcours
et thèse -
Le parcours de Svetoslava Urgese est ancré et indissociable de l'Université Lumière Lyon 2 : après 2 licences (en psychologie et en sciences du langage), puis un master en psychologie clinique et psychopathologie, qui a mené à l'obtention du titre de psychologue clinicienne, elle a ensuite effectué un doctorat en contrat doctoral unique. L'obtention de ce prix lui fait d'autant plus plaisir qu'il est délivré par notre Université qui « [l'a] vue grandir, passer d'étudiante à chercheuse et enseignante ». Sa thèse
S. U. : « Dans le cadre de ma thèse, je me suis intéressée aux équipes pluriprofessionnelles qui travaillent dans le champ médico-social au sens très large, comprenant celui du soin (somatique et psychiatrique), social et éducatif. J’ai porté mon attention sur les mouvements transdisciplinaires à l’œuvre dans ces groupalités, aux enjeux de traduction entre les différents jargons professionnels et aux espaces dans lesquels ceux-ci se déploient. La photo prise pendant ma soutenance me fait apparaître entre ma mère et ma grand-mère, et je l'ai choisie car il me semble que c'est au fond ce dont il est question dans cette recherche, sur des enjeux de transmission, entre et à travers les générations, mais aussi plus globalement au sein des groupes, en l'occurrence les groupes de professionnel·le·s.
C'est aussi une image qui les remercie, ces deux femmes d'abord de m'avoir fait grandir et de m'avoir épaulée, mais bien sûr aussi toutes celles et ceux qui étaient à mes côtés pendant cette soutenance, que ce soit dans la salle, à distance (notamment en Russie et en Italie), ou encore les personnes absentes mais qui étaient bien là en pensée. Je me sens extrêmement reconnaissante à l'égard de mon entourage au sens le plus large du terme de m'avoir accompagnée dans cette aventure, mais aussi de se tenir à mes côtés au quotidien. »Depuis la soutenance...
S. U. : « Depuis la soutenance, j'enseigne et je fais de la recherche en tant qu'ATER, toujours à l'Université Lumière Lyon 2. C'est un réel plaisir que de tenter de jouer un rôle de transmission auprès des étudiantes & étudiants. Pour la suite, je me souhaite de pouvoir continuer à faire ce que j'aime, à savoir : prendre soin, chercher et enseigner, et ce dans des conditions qui permettent vraiment de le faire comme il se doit. » - Questionnaire
de Proust -
Svetoslava Urgese se prête au jeu du questionnaire de Proust.
- Quelle est la ville où vous aimeriez vivre ?
« Rome, Naples ou Palerme, ... dur de choisir ! »
- Quel est votre film culte ?
« Étant plus portée sur la littérature, je dirais l'Ancestrale de Goliarda Sapienza. »
- Si vous n'étiez pas devenue docteure dans votre discipline à Lumière Lyon 2, qu'auriez-vous aimé faire ?
« Je serais sans doute toujours quelque part entre soigner, chercher et enseigner me semble-t-il. »
- Quel est votre mot favori ?
« Le mot italien pour gilet, giubbotto. »
- Qu'est-ce qui vous fait peur ?
« L'enfermement (le mien, celui du monde). »
- Quel est le don que vous aimeriez posséder ?
« Pouvoir me téléporter ! ».
- Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?
« La ronde des poupées, par Tatiana Arfel »
- Que vous reproche-t-on souvent ?
« Mon intensité. »
- Qu'est-ce qui vous fait rire ?
« L'absurde et la satire. »
- Que détestez-vous ?
« Le pouvoir et ceux qui en abusent. »
- Quelle est votre devise ?
« Difficile à dire. Peut-être la fameuse citation de Rosa Luxembourg : "Ceux qui ne bougent pas, ne sentent pas leurs chaînes". »
- Quel est le moment de la journée que vous préférez ?
« La soirée. »
- Avez-vous un modèle (scientifique, essayiste, personnalité…) ou une personne qui vous inspire ?
« Je me sens plus inspirée par les groupes et collectifs, qui oeuvrent depuis les marges, pour un monde juste et moins oppressant. »
- Quelle est la ville où vous aimeriez vivre ?