Mise à jour le 09 sept. 2020

Cette nouvelle édition du bilan social, portant sur l’année 2018, offre une photographie actualisée de l’espace professionnel riche et complexe que constitue l’Université Lumière Lyon 2. Elle abrite en effet une multitude de métiers, de compétences et de statuts, intégrant l’enseignement et la recherche sans s’y réduire pourtant.

En 2018, les personnels de bibliothèque, les ingénieur.es, les personnels administratifs, les technicien.nes, les personnels sociaux/ales et de santé (BIATSS), titulaires et contractuel.les, représentaient ainsi 47,7% de l’ensemble des personnels pour 52,3% en ce qui concerne les enseignant.es et enseignant.es-chercheur.es. Les quelques 2 488 personnels vacataires mobilisés en appui aux activités enseignantes sont également intégré.es dans le bilan social. Constitué.es pour 11% d’entre elles/eux d’étudiant.es/doctorant.es, les vacataires enseignants désignent aussi les très nombreux/ses intervenant.es professionnel.les associé.es aux activités pédagogiques, notamment dans les licences professionnelles et les masters. Ils/elles constituent ensemble, on le voit, un apport essentiel pour l’Université. C’est la raison pour laquelle différents dispositifs ont été développés en 2018 et après, pour améliorer les modalités d’embauche, de rétribution et de formation de ces personnels.

Si l’espace professionnel propre à l’Université Lumière Lyon 2 est complexe, il est aussi en plein développement, comme en témoigne ce bilan social de l’année 2018 :
  • Extension du nombre global d’agent.es tout d’abord. En 2018, l’Université comptait 1788 agent.es titulaires et contractuel.les contre 1771 en 2016 cet accroissement de la masse salariale portant essentiellement sur les titulaires BIATSS avec 20 créations de postes en 2017 et 2018 et l’ouverture de nombreux concours dit Sauvadet qui, de 2013 à 1018, ont permis à 98 personnels BIATSS et 8 enseignant.es d’être titularisé.es. Ce sont des évolutions positives désormais suffisamment rares dans le secteur public pour être soulignées. 
  • Développement des métiers et du champ d’activité de nos personnels ensuite avec, en 2018, le recrutement d’une conseillère en évolution professionnelle pour accompagner les parcours professionnels des personnels BIATSS, enseignant.es et chercheur.es, ou encore la création de postes d’appariteur/trices pour améliorer la prise en charge des problèmes liés aux usages de l’informatique et de l’audiovisuel que peuvent rencontrer les enseignant.es notamment. 
  • Développement des dispositifs de nature sociale encore, avec la mise en place - en lien avec le CHSCT - d’une cellule d’écoute et d’accompagnement destinée à la prévention des risques psycho-sociaux (RPS) ou encore la poursuite de la montée en puissance des dispositifs d’action sociale impliquant notamment l’assistante sociale dédiée aux personnels.
  • Développement des modalités d’accompagnement des enseignant.es et enseignant.es chercheur.es engagé.es dans des projets de recherche – avec le doublement, de 5 à 10, des congés pour recherche et conversion thématique (CRCT) attribués au titre de l’établissement, ou la création, sur le même modèle, d’un congé pour projet pédagogique (CPP) en vue de soutenir l’élaboration et la mise en œuvre de nouveaux projets de formation. 
  • Développement, enfin, des politiques de formation professionnelle des personnels pour un budget qui est passé de 125 000 euros en 2015 à 148 000 en 2018. Alors que les formations à destination des personnels BIATSS restent très dynamiques, notamment sur les applications de gestion, le systèmes d’information ou en matière d’hygiène et sécurité, il faut également noter le développement important des formations à destination des enseignant.es, traditionnellement moins concerné.es mais désormais plus impliqué.es en raison notamment du parcours de formation spécifique aux nouvelles/eaux enseignant.es (maître.sses de conférences et enseignant.es second degré). 

L’ensemble de ces évolutions mettent ainsi en évidence le dynamisme de l’ensemble des personnels de l’Université Lumière Lyon 2, au service de ses missions d’enseignement et de recherche en sciences humaines et sociales. Un dynamisme et un développement d’ensemble dont on ne peut que se réjouir dans un contexte général par ailleurs morose puisqu’ils montrent finalement qu’une autre voie est possible pour l’Enseignement supérieur et la recherche. 

Dates

Créé le 13 février 2020