L'enquête dresse un portrait détaillé de la population étudiante de l'Université et met en évidence plusieurs pistes d'action pour améliorer leurs conditions de vie et de bien-être, notamment en ce qui concerne le régime spécial d'études, la précarité alimentaire et la santé mentale.
Les résultats de cette enquête sont disponibles. Vous pouvez retrouver ci-dessous une synthèse par thématique mais nous vous conseillons la lecture du rapport détaillé pour avoir une vision plus complète !!
Accéder à l'ensemble du rapport d'enquête
- Études
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¤ Financement des études
Plus de la moitié des répondantes et répondants bénéficient d’aides publiques, 70 % d’aides de la part de leur famille. On note la part importante de celles et ceux qui financent leurs études en travaillant, presque 40 %.
55% ont au minimum un emploi ou en recherchent un, alors que seulement 39 % n’en recherchent pas.
Celles et ceux qui occupent un emploi travaillent pour la moitié d’entre eux au minimum 15 heures par semaine. On note qu’un nombre important travaillent l’après-midi et 14 % travaillent la nuit ce qui représente un chiffre élevé.
¤ Régime spécial d'études
Parmi les répondantes et les répondants, 8 % bénéficient d’un RSE, et en sont satisfaits voire très satisfaits. Tous les aménagements ont des impacts positifs à très positifs. Les aménagements les plus souvent mis en place : emploi du temps (46%), dispense d’assiduité (45%) et examens (34%).
Le statut de ces étudiantes et étudiants :
¤ Emploi du temps
Les cours à l'Université occupent une grande partie du temps, avec une médiane autour de 20 heures par semaine, tandis que le travail universitaire hors cours et le travail rémunéré varient fortement (avec des valeurs maximales dépassant 40 heures). Les activités artistiques, physiques et associatives sont moins chronophages, avec une médiane en-dessous de 5 heures.
80 % des répondantes et répondants indiquent avoir raté au moins une fois un cours.
Les raisons :
Les problèmes de transport touchent une grande partie des étudiantes et étudiants (56 %). Quant aux problèmes de santé ou de handicap, bien qu'une majorité de 49 % déclare ne jamais être impactée, 21 % y sont souvent confrontés. Les difficultés liées au réveil concernent une part significative (46 %). Enfin, le facteur de choix personnel est l'une des raisons les plus fréquemment évoquées, avec 25 % déclarant souvent faire un choix délibéré, tandis que 43 % le font rarement.
- Logement,
Déplacement -
¤ Logement
25% des répondants et répondantes vivent seuls et plus de 50% vivent à minima à deux.
75% des étudiantes et étudiants bénéficiant d’un logement pérenne habitent hors du domicile parental. Parmi eux, 66 % vivent dans un appartement et 25 % dans une chambre (résidence universitaire, particulier, proche).
Les conditions de logement : quelle que soit la thématique abordée (température, lumière, calme...), le degré de satisfaction dépasse les 80%.
Seul point sur lequel une difficulté a été exprimée, la température : 18 % indiquent ne pas bénéficier d’une température confortable. Et près de 30 % indiquent ne pas disposer d’un accès correct à internet (soit pas d’accès, soit qualité insuffisante).
¤ Déplacement
Les temps de trajet sont en moyenne de 30 minutes pour aller sur le campus Berges du Rhône, 40 minutes sur le campus Porte des Alpes et 30 minutes sur le site Rachais. Le moyen de transport privilégié pour se rendre sur l'un des deux campus principaux est le tramway.
- Restauration,
Santé, Sport -
¤ Restauration
La moitié des étudiantes et étudiants privilégient les lieux de restauration du CROUS (Resto’U et Cafet'U) et leur domicile (ou celui d'amis) pour prendre leur pause déjeuner. Pour 39 %, ne pas déjeuner est une solution envisageable. Faute d’argent 48 % ont indiqué avoir mangé presque toujours la même chose et 37 % devoir sauter un repas.
Si d’un point de vue globale la population étudiante ne ressent pas d’insécurité alimentaire, 15 % sont dans une situation complexe, voire de précarité alimentaire (selon l'échelle de mesure de l'insécurité alimentaire vécue – Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture).
¤ Santé
64 % des répondantes et répondants indiquent être en très bon ou bon état de santé physique. L’état de santé mentale est moins bon puisque seulement 40 % indiquent être en très bonne santé ou en très bonne santé mentale.
Bien que l’état de santé psychologique soit moins bon que l’état de santé physique, 73 % ont consulté un médecin généraliste ou un médecin du SSE contre seulement 23 % un psychologue. Près de 30 % des étudiantes et étudiants ont renoncé à des soins médicaux, soit en attendant que ça aille mieux, soit par manque de moyens, soit parce que les délais de consultation étaient trop longs.
¤ Sport
32% des étudiantes et des étudiants ne pratiquent aucun sport ou moins d’une fois par mois. 26% pratiquent 1 à 3 fois par semaine. Seulement 5 % indiquent une pratique quotidienne. Si 63 % d’entre elles et eux indiquent ne pas être motivés, 53 % répondent qu’ils manquent de temps ce qui peut s’expliquer au regard de la part qui doit travailler pour financer leurs études.
Parmi les personnes qui pratiquent régulièrement du sport, 37 % le font à l’Université et majoritairement sur le campus (SUAPS, pratique sportive en autonomie, …) dont 79% sur le campus PDA.
Les raisons de la non pratique du sport à l'Université :
- Vie culturelle
et associative -
Les résultats de l'enquête révèlent une perception positive de l'ambiance à l'Université : 63 % des répondantes et répondants se sentent bien dans cet environnement, 82 % apprécient les activités proposées et 80 % considèrent l'expérience universitaire comme intéressante et enrichissante. De plus, 87 % expriment un intérêt marqué pour les apprentissages et les activités, et se sentent engagés et stimulés sur le plan intellectuel.
¤ Vie associative
21 % participent à une ou plusieurs activités associatives, qu'elles soient régulières ou occasionnelles. Parmi les étudiantes et étudiants interrogés, 21 % sont déjà engagés dans une activité bénévole, 41 % aimeraient s'y impliquer, tandis que 38 % ne souhaitent pas participer à ce type d'activité.
Les principaux obstacles à l'engagement bénévole sont le manque de temps et le manque d'information sur le bénévolat.
¤ Vie culturelle
41 % affirment connaître la programmation culturelle de l’Université. Lors de la précédente enquête en 2021, cette part n’était que de 20 %. L'affichage est le moyen principal d'information pour 64 %, puis les réseaux sociaux avec 50 % et le site web à 46 %. Les flyers sont également identifiés par 36 % des étudiantes et étudiants, et le programme culturel papier par 34 %.
- Discrimination
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18 % des répondantes et répondants ont été confrontés à des situations difficiles pénibles ou douloureuses au cours de l’année 2023/2024.
Parmi ces 18 % d’étudiantes et étudiants, 20 % disent avoir été victimes de discrimination au sein de l’Université, soit 3,6 % de la population totale.
A quel propos ?
Parmi ces 18 % d’étudiantes et étudiants :
6 % affirment avoir été victimes de harcèlement moral et/ou sexuel (soit 1,08 % de la population totale)
16 % affirment avoir subi des violences physiques ou psychologiques (soit 3 % de la population totale)
33% affirment avoir eu des pensées suicidaires (soit 5,94 % de la population totale)