Publié le 28 février 2023 Mis à jour le 28 février 2023
le 28 février 2023
Après un premier atelier d’introduction et de définition de la médiation scientifique, les doctorantes et vacataires ont commencé leurs missions dans les différentes structures qui les accueillent. Ce deuxième atelier est l’occasion de discuter de formes de médiation innovantes et de présenter l’avancement de leur projet.  
 

Des coups de cœur en médiation

Chacune des doctorantes ou vacataires est arrivée, à la séance, avec un exemple de médiation qui l’a marqué ou qu’elle a trouvé innovante. Le format de visite est revenu plusieurs fois avec des visites de ville ou de lieu notamment en Italie et au Mexique. Dans leurs souvenirs, des guides solaires et charismatiques présentant le lieu avec des anecdotes et des pauses gastronomiques pour que le public reparte avec des “petits bouts” du pays.  

D’autres types de médiation ont été présentés comme les conférences gesticulées, un format très inspiré du théâtre de rue et du stand up, de nombreux formats arts-sciences comme “Dance your PhD” et les expositions immersives comme par exemple The Cell World. Cela nous a amenées à réfléchir à l’intérêt des expositions où des œuvres sont projetées ou celles qui se font grâce à des tablettes et de la réalité augmentée. Nous nous sommes questionnées sur le manque de partage social qui semble tant nous plaire et le rapport aux objets et au patrimoine réel.  

Nous en avons conclu que pour qu’une médiation soit bien réussie, il faut bien connaitre son public et s’adapter à lui, même au beau milieu de l’animation ou de la visite. Toutes ces réflexions nous ont permis de continuer notre séance par l’avancée des différentes missions.  
 

L’avancement des missions 

Toutes les missions ont été lancées et les doctorantes et vacataires ont déjà commencé à échanger avec les membres des structures qui les accueillent pour cerner au mieux leurs besoins en matière de médiation ainsi que le public cible et parfois un format de la médiation. Ainsi Tecla Raynaud, au musée des moulages de l'Université Lumière Lyon 2, va travailler sur plusieurs formats de médiation, comme une fresque retraçant l’histoire du moulage, en rapport avec une collection de moules appartenant au musée. Cette médiation sera animée lors des Journées européennes de l’archéologie.  

Alice Hugues et Marianne Lang, après une visite de l’herbier de l’Université Claude Bernard Lyon 1 et des échanges avec sa responsable, ont plusieurs pistes de travail à la fois sur des thématiques : l’héritage colonial des herbiers ou la contribution des femmes en botanique et plusieurs formats : une visite, une exposition arts-sciences, etc. Elles doivent encore choisir une piste en fonction du public.  

Alexandra Narbonnet à la cartothèque de l’Université Lumière Lyon 2 travaille sur une exposition pour valoriser les cartes sous toutes leurs formes et retracer l’histoire des cartes et sur une visite de la cartothèque accessible aux publics.  

Maelle Moranges, au sein de Pop’sciences - Université de Lyon, s’intéresse aux liens entre chercheur·es et médias donc elle fait de la veille sur des thématiques pour l’organisation d’une rencontre avec le Club de la presse mais aussi sur ce qui se fait ailleurs. Elle participera aussi au festival Pop’sciences et à la création d’un jeu sérieux.  

Pour finir, Clara Pfenninger, commence tout juste ses missions à la Rotonde - École des Mines de St Étienne et elle travaille sur un atelier de médiation à destination de collégiens.  

Dans les prochaines semaines les formats vont se stabiliser et la production commencera. Les formats de médiation seront testés d’ici à juillet 2023 dans des évènements de culture scientifique nationaux ou des évènements créés par les structures puis ils seront réutilisés lors d’autres évènements.  
 

Pour en savoir plus :

  • Chargée de médiation, Direction Sciences et Société de l’Université Lumière Lyon 2

Informations pratiques