Publié le 28 février 2023
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Mis à jour le 28 février 2023
le 1 février 2023
Dans le cadre du projet LYSiERES², la Direction Sciences et Société de l’Université Lumière Lyon 2 accompagnent six doctorantes et vacataires pour des missions en médiation afin de développer des dispositifs innovants.
La séance s’est poursuivie par une alternance de questions et de réflexions communes pour tenter de définir le terme médiation et de réfléchir aux acteur/trices parti·es-prenantes sur le territoire et aux publics.
Différents mots ont été utilisés pour décrire la médiation : « diffusion des savoirs », « partage », « échange », « transmission scientifique d’une passion », « réciprocité », « créativité par la création de ressources innovantes et ludiques », « jeu ».
Selon elles, la médiation « permet de donner des clés de lecture et de compréhension » des sciences et de « susciter de l’intérêt et une ouverture sur le monde » pour ensuite pouvoir prendre ses propres décisions tout en « passant un bon moment ». C’est un « outil d’autodéfense intellectuelle », de « prévention » qui permet de « lutter contre la désinformation ». « Le savoir est partagé dans un cadre non institutionnel » et cela permet de « casser le côté hiérarchique » que l’on trouve dans les écoles et d’avoir le côté « émerveillement » et magie.
En tant que futures chercheures, il est très intéressant, pour elles, de faire de la médiation tout d’abord pour « sortir de sa bulle, de son laboratoire » et pour « créer du lien social » en voulant « sensibiliser les gens à notre thématique de recherche » et « donner de la visibilité à nos métiers » pour potentiellement déclencher des vocations. Le point de vue naïf de certains publics peut aussi apporter des idées nouvelles et amener à se questionner sur des choses auxquelles on n’aurait pas forcément pensé. Pour finir, la médiation apporte une certaine médiatisation de la recherche.
Cette réflexion se poursuivra durant les ateliers suivants, permettant d’accompagner les vacataires et doctorantes dans leur travail de conception d’offres de médiation.
Une première rencontre
Ce premier atelier est l’occasion de se rencontrer et de créer un groupe de travail et de réflexion sur la médiation avec les différentes doctorantes et vacataires. Les échanges ont commencé par un jeu de présentation. Les doctorantes et vacataires se sont mises en binômes et ont discuté pendant une quinzaine de minutes pour connaître au mieux leur interlocutrice. Chacune devait ensuite présenter l’autre notamment son sujet de recherche et les missions de médiation qu’elle aurait pu faire par le passé. Un premier pas dans la vulgarisation.La séance s’est poursuivie par une alternance de questions et de réflexions communes pour tenter de définir le terme médiation et de réfléchir aux acteur/trices parti·es-prenantes sur le territoire et aux publics.
Une réflexion sur la médiation
Plus que de donner une définition de la médiation, l’idée était de construire des pistes de réponse ensemble via un jeu de post-it et d’argumentation orale.Différents mots ont été utilisés pour décrire la médiation : « diffusion des savoirs », « partage », « échange », « transmission scientifique d’une passion », « réciprocité », « créativité par la création de ressources innovantes et ludiques », « jeu ».
Selon elles, la médiation « permet de donner des clés de lecture et de compréhension » des sciences et de « susciter de l’intérêt et une ouverture sur le monde » pour ensuite pouvoir prendre ses propres décisions tout en « passant un bon moment ». C’est un « outil d’autodéfense intellectuelle », de « prévention » qui permet de « lutter contre la désinformation ». « Le savoir est partagé dans un cadre non institutionnel » et cela permet de « casser le côté hiérarchique » que l’on trouve dans les écoles et d’avoir le côté « émerveillement » et magie.
En tant que futures chercheures, il est très intéressant, pour elles, de faire de la médiation tout d’abord pour « sortir de sa bulle, de son laboratoire » et pour « créer du lien social » en voulant « sensibiliser les gens à notre thématique de recherche » et « donner de la visibilité à nos métiers » pour potentiellement déclencher des vocations. Le point de vue naïf de certains publics peut aussi apporter des idées nouvelles et amener à se questionner sur des choses auxquelles on n’aurait pas forcément pensé. Pour finir, la médiation apporte une certaine médiatisation de la recherche.
Cette réflexion se poursuivra durant les ateliers suivants, permettant d’accompagner les vacataires et doctorantes dans leur travail de conception d’offres de médiation.