Publié le 14 janvier 2025
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Mis à jour le 18 février 2025
le 7 janvier 2025
Hors les campus
Le 7 janvier dernier, la Maison internationale des langues et des cultures a accueilli une conférence-débat intitulé "inondations, pollutions, urbanisation : comment protéger la Métropole de Lyon ?". Nous avons souhaité nous entretenir avec les étudiants organisateurs à propos des défis que représente l'organisation d'un événement de dialogue entre chercheurs et politiques.
- Pierre Athanaze - Vice président de la Métropole de Lyon
- Henri Daudignon - Analyste secteur Public et Climat à l’Agence France Locale
- Damien Saulnier - Responsable de l’atelier “ressource et durabilité des territoires” à UrbaLyon
- Barbara Belletti - Chercheuse CPJ (Chaire de Professeur Junior) hydrosystèmes au CNR
Les 7 étudiants organisateurs au sein du Master RISE (Risques et Environnement/Gouvernance des Risques Environnementaux), Abir BELMAMOUN, Nadège CHATAFIAN, Mathis COCHET, Emma DENIS, Clémence LEROUGE, Jeanne MARLAND et Anne-Laure WARDE ont accepté de nous répondre, voici leurs réactions.
Origine de l'idée
En septembre dernier, nous avons reçu une liste de sujets de conférences à répartir au sein des élèves du Master. Notre sujet, initialement posé par Madame Victoria Chiu, notre Professeure référente, était “La gestion des risques environnementaux des plaines alluviales des grandes métropoles”. Nous nous sommes proposés tous les 7 afin de préparer au mieux cette conférence-débat. Ce sujet, au cœur de la discipline de notre formation, est un problème actuel grandissant pour beaucoup de villes du monde qui se situent à côté d’un cours d’eau majeur. Nous avons fait le choix de concentrer le sujet sur la Métropole de Lyon dont la gestion des risques environnementaux qui lui incombe nous paraissait très enrichissante à débattre. |
Cadre académiqueCette conférence s'inscrit-elle dans le cadre d'un cours de master ? Quelle a été l'implication du corps enseignant dans l'élaboration du projet ? Cette conférence s’inscrit dans le cadre d’une unité de notre master RISE (Risques et Environnement/Gouvernance des Risques Environnementaux). Deux professeurs nous ont encadré durant l’élaboration de notre conférence, Monsieur Philippe Polomé qui est chargé de l’unité “conférence” et Madame Victoria Chiu, professeure et chercheuse en droit de l’environnement-droit de l’eau. Nous avons eu deux réunions avec Madame Chiu, une début octobre et une mi-décembre. La première lui a permis de nous expliquer les différents attendus d’une conférence et de définir plus précisément le sujet. La seconde réunion en décembre était surtout pour permettre un dernier point et nous donner quelques dernières recommandations. Nous avons eu deux fois par mois des réunions de 15 minutes avec Monsieur Polomé, elles nous permettaient de faire un point sur les avancées et de poser des questions sur l’organisation si nous en avions. |
Choix des intervenants et invitationsComment avez-vous sélectionné les intervenants pour cette conférence ? Quels critères ont guidé votre choix ? Comment s'est déroulé le processus d'invitation ? Avez-vous rencontré des difficultés pour obtenir des retours ? L’objectif était de choisir des intervenants ayant des parcours variés pour avoir une vue d’ensemble du sujet. En construisant notre plan, nous avons commencé à cibler les profils d’intervenants qui pouvaient être pertinents. C’est pourquoi, nous avons décidé de faire intervenir un chercheur pour apporter le côté scientifique et théorique, un acteur public afin d’aborder les projets et spécificités de la ville de Lyon, un cabinet de conseil qui pouvait nous parler de la réalité du terrain et des solutions concrètes existantes et enfin un acteur économique pour aborder le volet financement. Ensuite, nous avons cherché sur internet et dans notre réseau les personnes qui pouvaient correspondre à ces critères. Aussi, lors des journées de l’économie, nous avons assisté à une conférence intitulée “La gestion locale des catastrophes naturelles” à laquelle Henri Daudignon participait. Nous avons trouvé ses interventions très intéressantes, et c’est suite à cette conférence que nous l’avons contacté. Dans chacun de nos mails d’invitation nous avons mis une date butoir pour la réponse, afin de pouvoir contacter d’autres personnes en cas de refus sans perdre trop de temps. Nous avons eu de la chance, car les personnes à qui nous envoyons les mails nous ont toujours répondu, même pour les refus, ce qui nous a permis de continuer à avancer notre travail de recherche. |
Organisation et défis logistiquesQuels ont été les principaux défis rencontrés dans l'organisation de l'événement ? Comment avez-vous géré la logistique (salle, matériel, communication) ? Comment avez-vous réparti les rôles ? Nous n’avons pas rencontré de réelle difficulté dans l’organisation de l’évènement. Le plus compliqué a peut-être été la communication autour de la conférence avec les deux semaines de vacances de Noël entre le début de notre campagne de communication et le jour de la conférence. Cependant, grâce aux réseaux sociaux, aux mails et sites des différentes universités et écoles, l’information s’est bien diffusée. Nous avions en plus fait des affiches que nous avons déposées dans les universités, les mairies de quartier, les bibliothèques,... Concernant l’attribution des rôles, nous avons établi une liste à partir des recommandations des professeurs et des exemples des années passées puis chacun a pu choisir celui qui lui convenait. |
Déroulement du débatQuelles ont été les principales difficultés rencontrées lors de la conférence-débat ? Quels ont été, selon vous, les moments forts du débat ? La principale difficulté était de s’assurer que chaque intervenant respecte bien son temps de parole, pour que tous puissent développer leurs arguments. |
Bilan et enseignementsQuels conseils donneriez-vous à quelqu'un souhaitant organiser un événement similaire ? C’est un travail qui se fait principalement en amont, il faut commencer assez en avance pour ne pas être pressé par le temps. En effet, les délais de réponse peuvent parfois être assez longs donc il faut prendre ça en compte dès le début. Il faut aussi savoir rester flexible notamment sur le plan qui doit être adapté suivant les intervenants et les points qu’ils souhaitaient davantage aborder. Sinon c’est un très bon exercice de travail en groupe, qui permet de toucher à plein de choses: communication, recherches, organisation,.... |
Informations pratiques
Lieu(x)
Hors les campus
MILC