Retour sur les projets des étudiantes et étudiants de Master du Pôle HuNIS

Dans le cadre des activités du Pôle de spécialité Humanités Numériques Individus et Société connectés, des étudiantes et étudiants des masters Géographies Numériques, Humanités Numériques et MIASHS se sont réunis au Campus Berges du Rhône le 6 février 2023 pour présenter leurs projets de Master.

L’après-midi débute par un accueil/café. S’ensuit une présentation du Pôle Humanités Numériques et Individus et Société Connectée effectuée par Julien Velcin, professeur d’Informatique et Denis Vigier, professeur en linguistique avec qui il coordonne le Pôle. Le but de cette après-midi est de présenter les projets d’étudiants inscrits dans les trois Masters du Pôle. Les responsables de chaque formation prennent la parole avant la présentation des projets des étudiantes et étudiants. Claire Cunty, responsable du Master Géographies Numériques nous présente ce qu’est la Géomatique.

Les étudiantes et étudiants du Master Géographies Numériques présentent tour à tour leurs projets. Le premier projet réalisé par Annaëlle Lanceart, Rezlene Hannaoui, Bastien Ribeyre et Dominique Le Gal se concentre sur l’artificialisation et la mesure du coefficient de pleine terre à Villeurbanne. Ils se demandent comment fournir des indicateurs permettant d’analyser l’évolution de l’artificialisation des sols dans les projets d’aménagement urbain ? Comment communiquer autour de ces données ?

Leur commanditaire souhaite obtenir de leur part un outil de mesure et de suivi et un outil de visualisation et de communication. La méthode préconisée par les étudiantes et les étudiants est de suivre l’instruction et d’utiliser les données disponibles dans ces permis de construire (rapport entre deux surfaces). Les méthodes alternatives proposées sont l’occupation du sol (classification et échelle inadaptées), la base de données topographique, la BD Topo (couche zone végétalisée) et le croisement des photos aériennes avec la base de données cadastrale. La solution retenue par le commanditaire est la qualité des données de permis de conduire.

Le deuxième projet est conçu par Pierre Laroumanie, Julien Sauvinet et Thibaut Michou. Leurs commanditaires sont Alban Perrin (Coordinateur de la formation au Mémorial de la Shoah et enseignant à l’IEP de Bordeaux) et Karine Roger (Enseignante missionnée par l’Académie de Montpellier). Plusieurs missions leur sont adressées comme créer une cartographie inédite pour contribuer à l’historiographie qui ne s’est pas intéressée à l’évolution du site d’Auschwitz et les différents rôles des trois cas, proposer une représentation visuelle de l’évolution du site d’Auschwitz et les différents rôles des trois camps ou encore rendre ce projet accessible à un public scolaire afin de permettre aux voyages mémoriels une meilleure appréhension des mécaniques de la Solution Finale.

Leur problématique est la suivante : La géomatique au service de la mémoire, comment contribuer à l’historiographie avec une approche spatiale afin d’être le plus pédagogique possible ? Pour ce projet, les étudiants ont récupéré des plans et des cartes et proposent des images satellites du camp n°2 en 1941 dans le chemin de fer. Chaque bâtiment donne des informations sur sa date de début et de fin de construction, le type de bâtiment dont il s’agit et la date de déconstruction si celle-ci est disponible. Les étudiantes et étudiants rappellent l’importance de faire ce projet pour l’histoire de construction de ces camps.

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Les étudiantes et étudiants en Master MIASHS (Mathématique et Informatique pour maîtriser l’intelligence artificielle pour les sciences humaines et sociales) présentent à leur tour leurs projets de Master. On retrouve notamment Julien Bastien avec son projet sur les Perspectives alternatives à l’analyse du questionnaire de personnalité NEO-PI-R.

Ce questionnaire est un test de personnalité de référence en psychologie reposant sur cinq traits de personnalité (modèle du Big Five) : le neuroticisme, la conscienciosité, l’ouverture, l’extraversion et l’agréabilité. Julien Bastien nous explique qu’on fait appel à un ou plusieurs individus, qu’on lui pose des questions et en fonction de ses réponses, cela va nous indiquer quel trait de personnalité lui correspond. Selon ce trait, il y a plusieurs façons de s’exprimer. Un score de un à cinq est établi sur chaque trait. Il considère que chaque trait résume les facettes qui le composent. À travers une Méthode de clustering, on peut voir comment les traits et les facettes se comportent entre elles, lesquelles sont proches, lesquelles sont éloignées.
 

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En définitive, cette restitution des projets des étudiantes et étudiants de Master a permis d’en savoir plus sur des sujets contemporains et enrichissants dans le cadre du Pôle de spécialité HuNIS. De plus, elles et ils ont pu partager leurs analyses avec le public présent, notamment à travers un moment d’échange et de partage en fin d’après-midi. Ces présentations montrent également l’importance des responsables de formation qui partagent leur savoir et compétences aux étudiantes et étudiants. Nous vous invitons à regarder les présentations de ces projets, à en parler autour de vous et à continuer de faire émerger les questions de sciences et de société.