Publié le 3 novembre 2025
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Mis à jour le 3 novembre 2025
le 28 novembre 2025
Campus Berges du Rhône
de 17h45 à 20h
L'Institut supérieur d’étude des religions et de la laïcité (ISERL) reçoit Zalia Sekaï, autrice dramatique, pour une conférence-débat autour de son livre "Algériennes surexposées. Marc Garanger dans la guerre d'Algérie", paru en mai 2025 aux éditions hémisphères.
Autricee dramatique, Zalia Sekaï a notamment publié Autopsie d’un exil algérien ou Lux beauté́ à la rose (éd. du Cygne), réalisé (avec Laurent Marissal) le film French dream is a dream et créé́ la pièce En Attendant l’Algérie. Avec son dernier ouvrage, Algériennes surexposées. Marc Garanger dans la guerre d'Algérie, Zalia Sekaï propose un regard inédit sur les femmes et la guerre d’Algérie et tente, à travers ces photos, de comprendre la guerre.
La conférence-débat sera animée par Sana Bou Antoun, chercheuse en Histoire, science politique et études arabes à la Sorbonne.
La conférence-débat sera animée par Sana Bou Antoun, chercheuse en Histoire, science politique et études arabes à la Sorbonne.
Algériennes surexposées. Marc Garanger dans la guerre d'AlgériePhotographe antimilitariste, Marc Garanger (1935-2020) effectue son service militaire pendant la guerre d’Algérie. Il est affecté au 2e régiment d’infanterie et chargé par le commandant de réaliser des photos d’identité, contraignant les femmes à se dévoiler. Il a 25 ans. Envoyé à Aïn Terzine et dans les villages de regroupement avoisinants, il réalise plus de 2000 portraits de femmes algériennes en dix jours. Mais, au lieu de se limiter au format des photos d’identité, il réalise clandestinement de véritables portraits.À partir de ces photographies devenues célèbres et parce qu’elles « renferment les dominations coloniale, sociale, raciale, masculine et sexuelle », Zalia Sékaï propose un regard inédit sur les femmes et la guerre d’Algérie et tente, à travers ces photos, de comprendre la guerre. Elle le fait en mêlant photographie, littérature et essai : « Pour tenter de capter le hors-champs de ces femmes algériennes, l’invisible, j’ai longuement travaillé à partir de documents strictement historiques, puis il m’est apparu nécessaire de travailler sur des récits, journaux, autofictions et faire des recoupements, m’imprégner du vécu des auteurs, pour proposer une histoire informelle et personnelle de la guerre d'Algérie. » |
L'Institut supérieur d’étude des religions et de la laïcité (ISERL)
| L'ISERL a été fondé en décembre 2009 par les Universités Lumière Lyon 2 et Jean Moulin Lyon 3 pour mener dans une perspective interdisciplinaire et comparatiste l’analyse des phénomènes religieux et de la laïcité. L’université Jean Monnet (Saint Étienne), l’École Pratique des Hautes Etudes (Paris), l'université de Saint-Étienne sont membres associés. L’ISERL concerne pratiquement tous les domaines des Sciences Humaines et Sociales : histoire (de l’antiquité au monde contemporain), archéologie, droit, anthropologie, philosophie, sciences politiques... Il met l’accent sur l’interdisciplinarité, réunissant des historien.nes, des philosophes, des spécialistes de littérature, des anthropologues, des juristes… |
Informations pratiques
Lieu(x)
Campus Berges du Rhône
Salle BEL.213 – bâtiment Bélénos