Publié le 14 octobre 2020 Mis à jour le 27 octobre 2021
le 26 novembre 2021

3e Journée d’études « DISPROSAC - Discriminations, santé et conflictualité au travail »

Programme
  • 8h45 : Accueil des participant.es
     
  • 9h00 - Exposé introductif : Sylvie Monchatre, Université Lumière Lyon2, IETL, Centre Max Weber « Processus ségrégatifs et renouveau du "salariat bridé" : fonctionnalités, altérations et mobilisations »
     
  • 9h30-10h15 : Yamina Meziani, Université de Bordeaux, LACES « Pas de discrimination liée à la santé mais des discriminations à effet sur la santé »
     
  • 10h15-10h30 : Pause
     
  • 10h30-11h15 : Marion Duval (Printemps), « Une vie de chantier : organisation du travail et santé des nettoyeurs et nettoyeuses dans la branche ferroviaire »
     
  • 11h15- 12h : Vincent-Arnaud Chappe (CEMS-EHESS) et Mireille Eberhard (Université Paris Diderot – URMIS), « Les ambivalences du métier d’éboueur à Paris : étude exploratoire d’une activité ségréguée »
     
  • 12h00-12h30 : Échanges avec la salle
     
  • 12h30-14h : Pause repas
     
  • 14h-15h30 : Projection-débat : documentaire « Grève au pays des ordures » - INA / Solidaires, en présence de Bernard Bouché (Solidaires)
     
  • 15h30-16h45 : Table-ronde « Droit et relations professionnelles face aux processus de ségrégation professionnelle », avec Cristina Nizzoli (IRES), Carole Giraudet et Pierre-Emmanuel Berthier (Université Lumière Lyon2, IETL, CERCRID)
     
  • 17h00 : Clôture de la journée
Le projet DISPROSAC

La  recherche « DISPROSAC - Discriminations, santé et conflictualité au travail », qui réunit des ergonomes, juristes et sociologues, vise à étudier les discriminations sexistes ou racistes au travail, leurs effets sur la santé et les conditions de possibilité de leur dénonciation. L’enjeu est de saisir les processus de co-production et de justification des discriminations, tout en questionnant les appuis normatifs susceptibles de mettre en question leur légitimité, ceci à partir d’investigations dans les services marchands et non marchands. Partant de l’hypothèse selon laquelle la dénonciation des discriminations repose sur la possibilité d’une comparaison des activités de travail, la recherche articule une double perspective : d’une part, l’analyse des formes de division du travail vécues comme illégitimes au sein des organisations et des situations pathogènes qui peuvent en résulter ; d’autre part, l’analyse des supports statistiques, conventionnels ou juridiques permettant de rendre visibles les inégalités face à la santé et de dénoncer les discriminations. Une attention particulière est portée au rôle des syndicalistes, inspecteur/trices et médecins du travail ou autres « intermédiaires du droit », ainsi qu’aux formes de conflictualité que suscitent les inégalités de traitement illégitimes au cœur même de l’activité.

Modalités de participation
Modalités de participation
L'inscription est gratuite, mais, pour des raisons d'organisation, il est demandé de confirmer votre présence auprès de Sylvie Monchatre <sylvie.monchatre@univ-lyon2.fr>
Conditions sanitaires
Contrôle du passe sanitaire et port du masque obligatoire pour tou.tes
 

Informations pratiques

Lieu(x)

Maison des Sciences de l’Homme-LSE – Espace Marc Bloch

Partenaires

Projet soutenu et financé dans dans le cadre de l'appel à projets pluridisciplinaire interne (APPI) 2019, mis en oeuvre grâce à l'appui financier et à l'accompagnement de la Direction de la recherche et des écoles doctorales (DRED)

En partenariat avec le Centre Max Weber

Contact

Sylvie MONCHATRE, professeure de sociologie, chercheure au Centre Max Weber :