Publié le 9 mars 2021 Mis à jour le 16 novembre 2023
le 18 juin 2021
Proposition à envoyer jusqu'au 5/04

Pour la troisième année consécutive, les doctorant.es du laboratoire d'anthropologie des enjeux contemporains (LADEC) se mobilisent pour organiser des doctoriales. Si ce désir d’offrir aux jeunes chercheur.es un espace où communiquer sur leurs recherches respectives s’inscrit désormais dans une certaine continuité temporelle, force est de constater que cette année marque un tournant décisif qu’il nous est impossible de ne pas prendre en compte.

D’un côté la pandémie de Covid-19 remet en cause les protocoles habituels de recherche et fait de l’incertitude – des situations étudiées, mais aussi des conditions matérielles, académiques, sociales de nos recherches – un lieu commun à tou.t.es. Axe fort de notre laboratoire, écrire avec ou face aux incertitudes, voire écrire l’incertitude semble bel et bien être, quel que soit nos sujets de thèse, le (nouveau ?) mot d’ordre. Dans ce contexte pandémique, l’accès à nos terrains de recherche s’est souvent vu empêché, nous incitant à revoir nos modalités de recherches (usages d’internet, des réseaux sociaux, entretiens à distance, report des calendriers, recherches archivistiques…). La question s’est pour beaucoup d’entre nous posée et se pose encore : comment faire une ethnographie sans accéder au terrain ? D’un autre côté, sans que cela en soit nécessairement une conséquence directe, de nouvelles formes d’écritures continuent d’être expérimentées et rendent compte à l’écrit, à l’oral, en image ou en son de ces nouvelles manières de faire la recherche. Notre intérêt pour les écritures dites nouvelles ou « alternatives » souhaite inscrire la réflexion dans la continuité des ateliers d’écritures ethnographiques menés depuis plusieurs années au sein de l’ED483 et au sein des ateliers doctorant.es du LADEC.

Suivant ces deux fils conducteurs, les doctorant.es du réseau académique lyonnais, peu importe l’avancée de la conduite de leurs travaux et la discipline concernée, sont convié.es à venir présenter leurs recherches avec l’idée de mettre en avant les réponses plurielles apportées face aux difficultés et/ou nouvelles configurations méthodologiques, théoriques, ethnographiques et éthiques rencontrées notamment lors de cette année hors du commun.
 
Pour nous accompagner au mieux dans cette réflexion, les présentations des doctorant.es, d’une durée comprise entre 20 et 30 minutes, seront discutées par deux invité.es dont les travaux sont en lien direct avec les questions qui nous animent ici.
 
Les invité.es
Carolina Kobelinsky

Anthropologue, Chargée de recherche au CNRS, membre du LESC (UPN). Ses sujets de recherches sont les politiques et expériences de la migration, les border studies, l’anthropologie de la mort et l’anthropologie de la violence.
https://lesc-cnrs.fr/fr/cb-profile/197/userprofile

Jeanne Drouet

Anthropologue, ingénieure d’étude au Centre Max Weber. À partir de dispositifs d’enquête mêlant l’ethnographie de terrain à l’anthropologie visuelle et numérique, ses travaux portent sur la performance orale, les contes et les circulations d’imaginaires.
https://www.centre-max-weber.fr/Jeanne-Drouet
http://www.projet-athome.net/

Modalités de proposition

Les propositions de communication devront comprendre un titre ainsi qu’un résumé en français de 2500 signes et doivent être envoyées jusqu’au 5 avril 2021, simultanément à Camille Lassegue (camille.lassegue@univ-lyon2.fr), Julie Leblanc (julie.leblanc@univ-lyon2.fr), et Gaspard Renault (g.renault@univ-lyon2.fr). Après sélection par le comité, les réponses seront apportées pour la semaine du 19 avril 2021.


 

Informations pratiques