Publié le 11 avril 2022 Mis à jour le 11 avril 2022
du 22
au 31 mars 2022
Campus PDA et BDR

Engagée dans la lutte contre toute forme de discrimination, de harcèlement et de violences sexuelles et sexistes, l’Université Lumière Lyon 2 propose depuis la rentrée 2021-2022 une programmation semestrielle autour d’une thématique propre à ce combat. Le mois de mars 2022 sera axé autour de la lutte contre la transphobie. La programmation s’axe autour du 31 mars, à l’occasion de la journée internationale de visibilité transgenre.

Tous les événements sont gratuits et ouverts à toutes et tous, sur réservation.

Le programme complet est à retrouver sur https://www.univ-lyon2.fr/universite/engagements/ensemble-pour-la-journee-internationale-de-visibilite-transgenre

Evénements sur le campus Porte des Alpes

Ciné-débat autour du film « Marsha P. Johnson : Histoire d’une légende » - 31 mars à 12h15, amphithéâtre culturel. En présence de SOS homophobie. Réservation sur https://www.univ-lyon2.fr/vie-des-campus/projection-marsha-p-johnson
Documentaire sur la vie et le meurtre de Marsha P. Johnson, femme noire, transgenre, travailleuse du sexe et activiste souvent surnommée "la Rosa Parks du mouvement LGBT". Ayant participé aux émeutes de Stonewall en 1969, considérées comme l'événement fondateur de la lutte des LGBTQIA+, Marsha P. Johnson est devenue une figure emblématique de ce combat.

Projection permanente des courts-métrages du Mobile film festival – du 29 au 31 mars, Maison de l’Etudiant.e
Sélection de 5 courts-métrages engagés mettant en lumière 5 femmes transgenre. À l’aide de leur téléphone portable et pendant une minute, chacune d’entre elles partage son histoire personnelle et les difficultés auxquelles elles sont confrontées.
Les films seront également disponibles sur https://www.univ-lyon2.fr/vie-des-campus/courts-metrages-mff

Exposition photo de Baume Photo – du 21 au 31 mars, salle Piano (en face de la maison de l’Etudiant.e)
Fleurlame est un récit intime, photographique et textuel de quelques situations banales, quelques émotions qui ont ponctué la vie de l'auteur en tant que personne trans. Ces histoires sont pour la plupart traversées d’expériences et de ressentis communs, pour autant ces photos et ces mots sont une écriture de soi qui exclue l’idée de représentativité.
« Je me suis longtemps demandé si j'existais. Aujourd'hui je sais, et j'ai gagné avec ça la certitude qu'il y a deux choses importantes dans la vie : se défendre et changer, encore. »
Baume Moinet-Marillaud est un jeune documentariste issu de la formation de réalisation de l’école documentaire de Lussas et des bancs de l'Université Lumière Lyon 2. Son travail tente de saisir de manière sensible des enjeux sociétaux. Il a beaucoup documenté les mouvements sociaux en photos, il essaie de développer aujourd’hui un mode d’expression plus poétique, parfois sur un ton plus tragi-comique. Il tente de raconter un quotidien de luttes intimes, de précarités, d’espoirs publiques et de petits riens. Contre une spectacularisation des minorités et des drames, il préfère les mises en récits situées, où les émotions justes cohabitent avec la complexité des situations.

Evénements sur le campus Berges du Rhône

Projection / Echange autour du film : « Disclosure : identités trans au-delà de l’image » – 29 mars à 18h, amphithéâtre Fugier. Réservations sur https://www.univ-lyon2.fr/vie-des-campus/cinema-disclosure
La représentation des personnages transgenres à l'écran est traitée et analysée à travers le regard de personnalités et artistes transgenres de la télévision et du cinéma hollywoodien. Les interviews sincères sont illustrées par des extraits de films, séries TV et talk-shows américains, de l'origine du cinéma à aujourd'hui et questionnent l'impact de ces représentations sur le regard que la société pose sur eux.

Exposition photo « QUEER – sexualités alternatives et transidentités » de Quentin Houdas – du 21 au 6 avril, bibliothèque universitaire Chevreul – Campus Berges du Rhône
Dix portraits de personnes homosexuelles, bisexuelles, transgenres s’inscrivent au cœur du motif naturel, rappelant le portrait néoclassique du XVIIIe siècle occidental. Ce type de portrait situait l’individu en tant que force régulatrice et dominante des éléments naturels ; un concept réinterprété dans cette série, en permettant de poser la question du rapport entre l’être humain, sa nature propre et sa possible émancipation du déterminisme biologique. D'autre part, la représentation sociale des puissants, des modèles moraux, politiques et esthétiques qu’entendait régir le portrait néoclassique est ici détournée et mise au service de la représentation du "queer".

 

Informations pratiques

Lieu(x)

Campus PDA et BDR