Publié le 13 octobre 2023 Mis à jour le 13 octobre 2023
du 13
au 17 mars 2023

Après six mois de travail à distance, les étudiant.es et partenaires du projet SHAKIN' se sont retrouvé.es lors de l’école d’hiver du 13 au 17 mars 2023, accueillie par l'Université Lyon 2.

Depuis octobre 2022, après une première rencontre dans le cadre d'une semaine de workshop à Weimar, des étudiant.es de l'Université de Lyon, de l’Université Bauhaus de Weimar et de l'Université des Arts de Belgrade travaillent sur des projets internationaux abordant diverses questions liées aux savoirs subalternes. Cette école d'hiver a été principalement consacrée à la construction collective des projets étudiants et à l'expérimentation locale. Cinq projets ont été expérimentés, certains à l'Université de Lyon, certains dans d’autres lieux (CCO Villeurbanne, Paradox Lyon, Goethe-Institut Lyon).

Les projets ont pris des formes diverses (ateliers graffiti et fanzine, projections, exposition, etc.) et ont été expérimentés avec des pairs, des partenaires et un public plus large à Lyon.


Découvrez les projets des étudiant.es !
 

What do we keep?

"What do we keep ?" vise à explorer les savoirs subalternes contenues dans nos objets. Le projet pose des questions sur la manière dont nous transmettons et acquérons des objets, sur la manière dont nous nous souvenons de notre histoire et sur la manière dont nous transmettons nos souvenirs. Un jeu de memory illustre notre travail de recherche (un ensemble varié d'entretiens) et une foire aux objets incarne l'expérience de la valeur d'échange des récits dans les objets. Nos ateliers cherchent à faire émerger une diversité des savoirs et des récits personnels. Ils créent un moment collectif où les participant.es s'engagent à réfléchir sur leur parcours personnel, leurs valeurs communes et les dimensions matérielles et immatérielles des objets.

Paula Sawatzki, Maïa Paounov, Theresa Piening, Yichen Guo, Ana Maticevic, Ivana Erdevicki, Vedran Pean, Angèle Michaud

What do we keep?


GRAFFITIS NOT DEAD

Notre fanzine est pensé comme un geste expérimental, un objet artistique engagé qui nous permet d'affirmer la "subversivité" du graffiti et pourquoi il est subalterne à travers une recherche que nous transformons en un objet physique qui étudie les différentes formes et concepts du graffiti. Cela inclut des documentations personnelles, l'exploration de la variété des lieux et des endroits, la discussion de son rôle dans la politique et l'urbanisation, etc...

Christopher Nagorr, Julie Merwin, Marion Dupressy, Jasmina Vujadinovic, Anna Gorelik, Solène Desurmont, Elsa Haiby

GRAFFITIS NOT DEAD
 


Student places

Student places
Une réflexion collective sur la place qu'occupent les étudiant.es dans leurs lieux d'études. Chaque étudiant.e a des origines différentes, des expériences différentes, des âges différents et pourtant, au regard des politiques de la ville, iels sont tous.tes considéré.es sous le même statut. Nous nous intéressons à la remise en question de ce statut qui est reconnu dans presque toutes les villes. A travers nos expériences, nos lectures et nos recherches personnelles, nous proposerons un panel de situations qui nous permettra d'expliciter les différentes manières dont les étudiant.es s'approprient leurs lieux d'études, en tant que groupe subalterne qui ne fait que passer sur leurs lieux d'études.

Melisa Yildiran, Oscar Mijangos, José Miguel Saavedra Ramirez, Clara Pontello, Angelina Raznatovic, Teodora Adamovic, Théo Vion
 


Perreo Periferia: A feminist exploration of Reggaeton

Perreo Periferia

Pour notre projet, nous étions curieux.euses de connaître les changements qui se produisent lorsqu'un genre subalterne, tel que la musique reggaeton, devient grand public. Conserve-t-il ses qualités originelles ? Et que se passe-t-il lorsque des individus qui étaient auparavant marginalisés, en particulier les femmes et les identités queer, contribuent à ce genre et lui apportent une nouvelle vie ? Notre projet de recherche vise à explorer ces dynamiques par le biais d'entretiens, d'enquêtes, d'œuvres d'art et d'iconographies consacrées au reggaeton. Nous présenterons nos résultats lors d'une exposition à Lyon et mettrons ces informations en ligne sur un site dédié à la diégèse de ce genre.

Lena Paffrath, Estefania Henriquez Cubillos, Johnny Ning, Lola Lambert, Sasha Krasinskaya, Tane Laketic, Lina Allia


Beyond the Body

Les lieux racontent des histoires sur la manière dont les corps sont considérés. L'espace de travail, en tant qu'espace de représentation des corps, est souvent le témoin, le résultat des normes et des hypothèses des personnes valides. Celles-ci influencent la conception du lieu de travail et ignorent et invisibilisent les besoins et les capacités des personnes en situation de handicap.

La question de la subalternité est abordée par le biais d'un récit d'outils de travail, de témoignages et d'une mise en situation. En interrogeant des personnes en situation de handicap, les réalités de leur situation professionnelle sont passées en revue. Qu'est-ce qui définit leur lieu de travail ?
 

Annika Knapp, Lucie Castino, Théo Dussauzet, Vana Omar, Tamia Herrera Perez, Marie Muscat

Beyond the Body



 

Informations pratiques

Partenaires

University of Arts in Belgrade, Association of Independant Cultural Scene Serbia, University Lyon 2, Bauhaus-University Weimar, Stockholm Museum of Women's History, le LABA
 
Erasmus+