Publié le 8 novembre 2021 Mis à jour le 9 novembre 2021
du 25
au 28 octobre 2021

Du 25 au 28 octobre 2021, Jim Walker, Vice-président des relations internationales, a rendu visite à nos différents partenaires à Vancouver, en Colombie-Britannique (Canada). La collaboration pour des programmes d’immersion fut au cœur de cette mission.

Accompagné par Chantal Barin, attachée de Coopération scientifique et universitaire au Consulat Général de France à Vancouver, Jim Walker a rencontré Carol Zachs, directrice des relations internationales de l’Université Simon Fraser (Simon Fraser University – SFU), seule université publique francophone en Colombie-Britannique. À l’instar de beaucoup d’universités canadiennes, la SFU cherche à nouer des partenariats pour former des enseignant.es de français pour les programmes d’immersion.

Attentes et perspectives multiples

Pour répondre à ce besoin, il est possible de :
  • imaginer des programmes courts d’immersions linguistiques et culturels pilotés par le CIEF ou un format dit « 3-6-9 » (= d’une durée de 3, 6 ou 9 semaines) orienté didactique du FLE ;
  • utiliser les stages proposés par Mitacs, organisme national sans but lucratif qui met en œuvre des programmes de recherche et de formation au Canada, auquel s’est associé l’ambassade de France pour offrir des bourses de mobilité à des étudiant.es français.es souhaitant acquérir une expérience au Canada ;
  • concevoir un « Collaborative Online International Learning (COIL) », autour de ces mêmes questions éducatives et/ou du FLE.
Ces pistes peuvent s’appuyer sur des interconnexions existantes, entre la SFU et notamment notre département de Sciences du langage et le laboratoire ICAR.

Qu’appelle-t-on « programme d’immersion » ? Il s’agit d’un régime spécifique proposant aux étudiant.es anglophones et allophones qui souhaitent de poursuivre leurs études universitaires partiellement en français. Le but ? Les aider à devenir bilingues dans leur domaine, en choisissant de suivre certains cours obligatoires en français, développant ainsi des connaissances disciplinaires dans les deux langues.
Cette rencontre a permis également de discuter de la problématique de la mobilité étudiante, très ralentie au Canada par rapport à l’Europe où elle a pu se maintenir. Plusieurs facteurs sont à prendre en considération : la crise sanitaire, des aspects financiers (baisse ou suspension de certains programmes) et une faible mobilité des étudiant.es canadien.nes en général. Cette situation amène à réfléchir à la mise en place de modèles d’enseignement mixtes, combinant distanciel et présentiel, ainsi qu’à un travail commun des étudiant.es autour d’un projet d’étude, au préalable de leur séjour de mobilité. L’année de césure peut être mise à profit, sans oublier des dispositifs tels que le programme d’assistant.es de langue en France (Teaching assistant program in France - TAPIF), qui offre l’opportunité d’enseigner l’anglais en France pendant 7 mois, à des élèves de tous âges.

La mission s’est poursuivie au Douglas College (DC), le plus grand établissement collégial public délivrant des diplômes en Colombie-Britannique, très axé sur la professionnalisation. Jim Walker y a rencontré son homologue ainsi que l’équipe des relations internationales. L’accord avec cet établissement est récent, il accueillera pour la 1re fois deux de nos étudiantes à partir de janvier. Ce rendez-vous fut l’occasion d’évoquer les programmes courts, la certification et une mise en relation avec notre département des Arts de la scène, de l'image et de l'écran, le DC souhaitant internationaliser ces formations liées aux spectacles vivants.

Des partenariats disciplinaires spécifiques

Cette "tournée des partenaires" à Vancouver s'est achevée par une Dernière étape de cette mission, l’University of British Columbia (UBC). Dès l’été 2022, notre Centre international d’études françaises (CIEF) accueillera la première cohorte du programme d’école d’été élaborée avec le Department of French, hispanic and italien studies de l’UBC. Cette formule a un fort potentiel compte tenu de la croissante du département de français de l’UBC ces dernières années.
Dans le cadre des programmes d’immersion, il a été évoqué l’intégration d’une partie « éducation française », ainsi que le besoin de stages en France. L’UBC recherche à développer des partenariats spécifiques à certaines disciplines côté formation : sciences de l’éducation (ISPEF), musique/musicologie ou encore la linguistique (UFR LESLA), mais aussi côté recherche avec la programmation de séminaires.

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