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Publié le 13 janvier 2025 – Mis à jour le 25 mars 2025
le 16 janvier 2025

Julia-Marine Chamodon, enseignante-chercheuse à l’Institut de Psychologie de l’Université Lumière Lyon 2, partage son expérience de l’utilisation de la salle expérimentale du Service de Pédagogie du Supérieur (SPS).

Résumé de l'expérience : Au semestre 1 de l’année universitaire 2024-2025, Julia-Marine Chamodon a utilisé la salle expérimentale du SPS dans le cadre d’un TD (8 séances) à destination des étudiants et étudiantes en Master 1 Psychologie de l'Education et de la Formation (PEF). L’utilisation des équipements de la salle a permis de varier les postures de travail au cours d’une même séance et d’offrir une expérience d’enseignement et d’apprentissage nouvelle. Au final, il en ressort le plaisir : d’enseigner en variant les postures ; et d’apprendre en étant plus actif.
Mots clés : psychologie, apprentissage actif, collaboratif, flexibilité, créativité.

Contexte

Julia-Marine Chamodon est enseignante-chercheuse (ATER) en psychologie du développement, affiliée au laboratoire DIPHE (Développement, Individu, Processus, Handicap, Éducation) de l’Université Lumière Lyon 2.

Dans ce cadre, elle propose un TD dont le contenu porte sur les médiations artistiques thérapeutiques à destination de 20 étudiants et étudiantes en Master 1 Psychologie de l’Education et de la Formation (PEF) à l’Institut de Psychologie.
 

Expérience

Objectifs pédagogiques :
  • Faciliter le travail collaboratif grâce à la mobilité de la salle.
  • Développer la créativité avec le support des outils à disposition.
Méthodes utilisées : ateliers de médiation artistique, classe inversée, apprentissage en îlots.
 
Essentiel En quelques mots :

La salle expérimentale du bâtiment O, campus Porte des Alpes, attenante au Service de Pédagogie du Supérieur, offre un espace de travail dont les outils et l’espace invitent à la pédagogie active.

La modularité que permet la salle expérimentale se prête au travail collaboratif : agencement de l’espace grâce au mobilier roulant, empilable, rabattable ; possibilité de travailler debout ou assis notamment grâce aux pupitres de travail. La flexibilité de la salle a permis d’adapter la configuration spatiale selon les objectifs pédagogiques. Lorsque les étudiants et étudiantes devaient collaborer, ils et elles travaillaient en îlots et choisissaient leur disposition dans l’espace. Certaines séances dédiées à l’expérimentation des médiations artistiques ont bénéficié du caractère modulable de la salle : utilisation des grandes tables pour créer ensemble lors de la médiation arts plastiques ; agencement de la salle avec un espace central vide (mobilier qui se replie, s’empile) pour les médiations danse et théâtre.

Les outils mis à disposition favorisent le développement de la créativité : travail avec les tablettes écritoires mobiles, le vidéoprojecteur, l’écran tactile mural et l’équipement sonore, pour les présentations en binôme au groupe classe.

Bilan

L’expérience montre : un accroissement de la motivation des étudiants et étudiantes ; un niveau d’implication élevé ; une ambiance générale de la classe très agréable (écoute, interaction, partage, empathie) ; et un plaisir d’enseigner. Également, l’environnement favorise : le développement de compétences psycho-sociales et l’esprit critique (discussions, expression orale) ; l’autonomie (choix disposition spatiale et outils, posture assis ou debout) ; et le développement de la créativité. Dans un idéal la salle serait plus grande et dotée de fenêtres.
 

Informations pratiques