Mise à jour le 01 déc. 2023

Rapport détaillé de l'enquête menée en mars 2021 auprès de l'ensemble des étudiant.es de la formation initiale, inscrit.es en licence ou en master en 2020/2021.

En mai 2021, les premiers résultats avaient été présentés en commission de la formation et de la vie universitaire.
Début 2022, l'Observatoire de la formation, de l’insertion professionnelle et de la vie étudiante (OFIVE) publie un rapport détaillé qui permet de dresser un état des lieux plus précis. L'analyse des résultats a pour objectifs de :
  • mesurer les évolutions depuis le constat de 2015, en prenant en compte les contextes et temporalités qui diffèrent ;
  • recueillir des informations sur la capacité des étudiant.es à étudier à domicile / à distance ;
  • identifier et quantifier les difficultés que peuvent représenter les conditions de vie sur le parcours et la réussite des étudiant.es ;
  • mettre à jour les indicateurs du contrat quinquennal.

Ces résultats pourront ainsi éclairer et permettre d’orienter la politique de l’établissement dans l’accompagnement des étudiant.es.

Focus sur certaines évolutions entre 2015 et 2021

Comme en 2015, la première raison motivant le choix de la formation des étudiant.es est l’intérêt pour la discipline, pour les trois quarts d’entre eux/elles. Viennent ensuite les perspectives de poursuite d’études (42 %) puis les perspectives professionnelles (41 %).

La proportion d’étudiant.es se considérant en bon état de santé physique a significativement diminué entre 2015 et 2021, passant de 2 sur 3 à 1 sur 2. En 2015, les étudiant.es en bon état psychique étaient plus nombreux que ceux/celles en mauvais état. La tendance s’est inversée en 2021, avec désormais moins de 3 étudiant.es sur 10 se déclarant en bon état de santé psychique.

Les étudiant.es interrogé.es, vivant en dehors du domicile parental, ont principalement trouvé leur logement auprès de particulier (39 %) ou par l’intermédiaire d’une agence immobilière (26 %). Pour plus de la moitié (58 %), il a été difficile voire très difficile de trouver ce logement contre 48 % en 2015.

Ce travail offre un premier point de repère sur les conditions de vie des étudiant.es de notre Université en prenant en compte la spécificité de l’établissement, la structure de son offre de formation, son implantation sur deux campus, le profil des étudiant.es accueilli.es, le contexte socio-économique de la métropole et le contexte sanitaire particulier dû à la pandémie de Covid-19. Il conviendra de garder en tête ces circonstances particulières, ayant eu des incidences sur le quotidien des étudiant.es (avec par exemple des périodes de cours en distanciel).
La richesse des résultats obtenus permet d’envisager un approfondissement du sujet sur certaines thématiques sur lesquelles l'Université peut agir comme l’analyse de l’état de santé psychique des étudiant.es, la précarité numérique, les questions liées à l'alimentation... Notre établissement s’est d’ores et déjà saisi de ces résultats pour mettre en œuvre de nouvelles politiques / offres de service auprès de nos étudiant.es (exemple : recrutement de psychologues au sein du service de santé universitaire, mise en place de dispositifs pour lutter contre la précarité numérique étudiante, etc.). Toutefois, il faut noter que certains domaines ne relèvent pas des champs d'actions de l'établissement mais de politiques publiques (logement, transport...).
La reconduction de cette enquête à moyen terme permettra de mesurer l’impact des politiques impulsées par la gouvernance de l’Université et d’observer les évolutions des conditions de vie des étudiant.es, notamment après la pandémie de la Covid-19.

Dates

Créé le 1 février 2022