Mise à jour le 02 févr. 2022
Publié le 2 février 2022 – Mis à jour le 2 février 2022
À ce jour, peu de données sont produites à partir de l’utilisation de nouvelles technologies numériques, et plus précisément d’un eye tracker, sur les conditions dans lesquelles et les manières dont les étudiants travaillent avec un environnement numérique d’apprentissage. L’enjeu principal de cette recherche consiste à thématiser et à problématiser cette « navigation » en tant qu’expérience vécue.
Plus précisément, les captations oculométriques deviennent le lieu d’une réflexivité que le public concerné mène sur son activité : comment il rend compte, commente, explicite ce qu’il est en train de faire comme expérience vécue ? Par-là, il s’agit moins d’évaluer l’usage de l’environnement numérique que de chercher à comprendre comment il permet d’appréhender une utilisation écologique qui repose sur des dimensions perceptuelles, incorporées et subjectives. Plus spécifiquement, cette recherche vise à savoir comment les étudiant.es, en situation de handicap et ceux/celles ne l’étant pas, cherchent à répondre à ce qu’ils présupposent que l’on attend d’eux dans une situation d’apprentissage plus ou moins prescrite et ce qu’ils mettent en place pour ajuster ce qu’il convient de faire. Il s’agit de documenter ce que perçoit l’étudiant en situation et ce qui fait sens pour lui lorsqu’il apprend en mobilisant des ressources numériques. Un comparatif sera effectué en fonction du de degré de prescription de la tâche pédagogique.
Stéphane SIMONIAN, Professeur des Universités en sciences de l'éducation |
ECP |
CMW ; EVS ; Service de Pédagogie du Supérieur |
- Humanités numériques, Individus et Sociétés connectées - Vulnérabilités, Inégalités, Discriminations |
Anthropologie, sociologie, sciences de l’éducation et de la formation |
19 022 euros |