Par ses formats pédagogiques, cette formation propose l’apprentissage de compétences d’adaptation aux différentes situations ainsi que de mobilisation d’une pluralité de savoirs (ex : scientifiques, techniques, pratiques, locaux, habitants). Les aptitudes et habiletés développées sont la conceptualisation des enjeux, la problématisation des questions, le renouvellement des démarches d’observation, d’analyse et d’action, la veille stratégique, l’anticipation par la prospective de signaux plus ou moins faibles, la formalisation de projets…
Connaissances à acquérir
Cette formation vise l’acquisition des savoirs et connaissances de base nécessaires dans les actuels métiers de la ville et de ses environnements urbains (études urbaines), c’est-à-dire :
- Une solide culture pluridisciplinaire sur la ville et ses environnements urbains qui vise à offrir aux étudiants des bases en termes de savoirs territoriaux, concepts, notions et démarches.
- Une connaissance des problématiques innovantes permettant la maitrise d’enjeux actuels, et celle des diverses méthodes d’analyse (ex : comparaisons internationales).
- Une culture de la réflexivité (notamment par son rapport de et à la recherche) pour la production des connaissances comme pour la conduite de l’action.
Les champs de métiers ainsi concernés impliquent : le diagnostic et la planification spatiale, la gestion locale et de l’animation sociale, la prospective et la stratégie territoriale, l’ingénierie territoriale et l’évaluation de politiques publiques, les projets de territoire comme d’aménagement, la conception urbaine, l’étude scientifique des phénomènes urbains…
Les structures dès lors visées pour l’accueil des diplômé.es sont :
- Les institutions territoriales (publiques et parapubliques) déjà largement ouvertes à l’innovation (ex : coopération) : agences d’urbanisme et observatoires territoriaux, chambres consulaires et institutions de conseil, collectivités locales et services de l’Etat, bailleurs sociaux et sociétés d’économie mixte…
- Les structures orientées vers des expériences internationales : les grandes institutions métropolitaines, les organisations internationales et non gouvernementales, les bureaux d’études transnationaux, les grands groupes privés, les établissements de coopération intercommunale, les établissements publics d’aménagement ou fonciers…
- Les plus petites structures des mondes associatifs, coopératifs ou de l’entreprise, renouvelant métiers et domaines de compétences : énergie et prospective, images et communication, mobilités et modes de vie, systèmes locaux et formes de développement, capacitations et initiatives habitantes… ;
- Les organismes et les institutions de l’enseignement et de la recherche, ainsi que ceux de la médiation scientifique.
Au sein de ces structures, les fonctions à exercer sont alors elles-mêmes diverses :
- Directeur/trice de services, chef.fe de projets, responsable de pôles, consultant.e international.e...
- Chargé.e d’études, chargé.e de projet, chargé.e de mission, chargé.e d’opérations, chargé.e de développement…
- Ingénieur.e d’études et de recherche, animateur/rice local.e, consultant.e territorial.e